Mise à jour le 16 janvier 2008 par matbios
Résumé:
Le diagnostic sur la part conquise par Internet pour acheter des billets pour les spectacles et les activités de loisirs, ce que les anglo-saxons appèlent le ticketing, est difficile à établir. Au vu des données affichées par les opérateurs commerciaux, l’optimisme est de rigueur. Toutefois, l’observation des taux de pénétration force à la modestie. La part du ticketing peut être estimée, au mieux, à 5% pour la France.
Aujourd’hui, la question devenue centrale pour comprendre l’évolution des formes du e-commerce n’est plus celle de la progression des équipements, mais bien celle du développement des usages. Il est notamment primordial de mieux comprendre les freins par une analyse des mécanismes d’arbitrage entre les différentes formes de distribution.
La première phase de ce travail s’appuie sur une enquête quantitative réalisée par questionnaire auprès de 401 individus ayant un accès « facile » à Internet, et ayant fréquenté au cours de l’année un lieu culturel ou de loisirs autre que le cinéma. La seconde phase repose sur une enquête qualitative auprès d’une douzaine d’internautes. L’analyse privilégie une approche « expérientielle » qui appréhende la formation du jugement à travers l’expérience de l’individu et son vécu pendant la consommation.
Extraits de la conclusion:
– les usages d’Internet apparaissent plus dynamiques pour les concerts des grandes vedettes, les grandes manifestations sportives, les grandes expositions, que pour le domaine du théâtre ou des sorties de loisir.
– il apparaît que l’avantage comparatif d’Internet se situe moins dans la masse d’informations qu’il délivre, que dans les commodités qu’il offre.
Sommaire général de l’étude:
PREMIER CHAPITRE. L’IMPORTANCE DU RECOURS A INTERNET
DEUXIEME CHAPITRE. LA PRATICITÉ, FACTEUR DÉTERMINANT DE LA PRATIQUE
TROISIÈME CHAPITRE. L’EXPÉRIENCE DE CONSOMMATION PAR INTERNET
Source: credoc
Bruno Maresca – Isabelle Van de Walle – Sabrina Mulquin
N°233 – Décembre 2006